Les méthodes de production

Publié le par La prof de STG

On entend par « méthode de production » l’organisation de la séquence des opérations depuis la décision de production et la programmation jusqu’à l’exécution étalée dans le temps et suivie du contrôle de la qualité du produit fini.

 

1. L’ordonnancement de la production

 

La fonction ordonnancement : décide quand les productions doivent être lancées en fonction des contraintes matérielles (charge des ateliers et des postes de travail) et humaines.

L’objectif : assurer la continuité des opérations et de produire les quantités désirées tout en minimisant les délais et en utilisant au mieux les moyens de production.

 

2. L’automatisation de la production

 

On distingue quatre nouvelles technologies de production dont la diffusion est liée au développement des technologies informatiques :

 

A. La robotisation

 

Elle correspond à l’intégration de robots (appareils qui agissent de façon automatique pour une fonction donnée) dans un processus de production pour effectuer certaines opérations.

La robotisation soulage les ouvriers des tâches salissantes, dangereuses ou difficiles et contribuent à améliorer la qualité.

 

B. L’automatisation

 

C’est un système automatique de production où des machines peuvent assurer la production sans intervention humaine grâce au transfert d’informations entre les robots, relayé par le système informatique.

 

C. Les CFAO et GPAO

 

La Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur (CFAO) font partie de la Gestion de Production Assistée par Ordinateur (GPAO).

Il s’agit d’un ensemble de logiciels et d’outils informatiques permettant à la fois de concevoir des produits et de communiquer des données à des machines qui fabriquent ces produits. Ces techniques permettent d’optimiser les ressources et les délais de production.

 

D. Les ateliers flexibles

 

C’est un système dans lequel le contrôle de la production, la planification et le système de fabrication automatique sont interconnectés par les systèmes d’information, pour permettre de changer rapidement les consignes de fabrication.

Les ateliers flexibles permettent d’adapter la production à l’évolution des besoins. Le marché est de plus en plus diversifié pour répondre aux exigences des clients, ce qui implique l’éclatement des variantes de production. Dans ce cadre, les ouvriers doivent être polyvalents pour s’adapter aux multiples options possibles.

 

L’évolution des systèmes de production induit des emplois plus qualifiés et mieux rémunérés mais détruit des emplois moins qualifiés et peut donc être source de chômage.

 

3. La sous-traitance


La sous-traitance est la situation dans laquelle une entreprise, le donneur d’ordre, fait exécuter par une autre entreprise, le sous-traitant, un produit intermédiaire ou une prestation.

 

Pourquoi sous-traiter ?

 

·         le donneur d’ordre recherche un producteur maîtrisant une technique de fabrication très spécialisée (sous-traitance de spécialité) ;

·         il ne peut faire face à un excédent de demande (sous-traitance de capacité) ;

·         il produit un bien ou un service dans une quantité trop restreinte pour être rentable.

 

Avantages de la sous-traitance :

 

·         réduire les coûts fixes de l’entreprise

·         avoir accès à des technologies de pointe.

 

Risques liés à la sous-traitance :

 

·         si le sous-traitant est défaillant ou ne respecte pas les délais prévus, l’entreprise est fragilisée.

 

Le choix des sous-traitants représente donc un enjeu stratégique pour l’entreprise.

 

4. La qualité de la production

 

La qualité est l’aptitude d’un service ou d’un produit à satisfaire les besoins des utilisateurs. La gestion de la qualité est devenue une préoccupation constante des organisations, et plus particulièrement au cours du processus de production.

 

A. La place de qualité dans le processus de  production

 

Le management de la qualité, les concepts de qualité totale, zéro défaut… sont nés dans les années 1970.

 

Aujourd’hui, la qualité intervient à tous les stades de la production. Elle se traduit par le souci de la qualité des produits mais également des façons de produire (diminution des rejets et rebuts…), sans oublier la qualité du service au client à travers le réseau commercial et son lien avec la production.

 

Le défaut de qualité alourdit le coût de production. La non-satisfaction de la clientèle prive l’entreprise de recettes et peut mettre en péril sa notoriété commerciale, donc sa survie.

 

B. La normalisation

 

Pour faciliter le commerce mondial, une normalisation de la qualité s’imposait. En 1947 est créée l’ISO (Organisation internationale de normalisation) puis en 1987 la norme ISO 9000, qui va être au centre de la démarche qualité de nombreuses entreprises. La normalisation a d’abord touché les produits pour s’étendre progressivement aux modes de production et à l’organisation même de l’entreprise.

 

Les normes de qualité présente de nombreux avantages pour l’entreprise :

·         elles permettent aux entreprises qui achètent des biens et services de s’assurer de leur fiabilité ;

·         elles favorisent la conquête des marchés car elles mettent en valeur les entreprises les plus performantes ;

elles renseignent (et guident le choix) des consommateurs sur la qualité des produits, ce qui permet à l’entreprise d’assurer sa compétitivit

Publié dans MANAGEMENT PREMIERE

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